Les plus sauvages îles de l’Indonésie

Les plus sauvages îles de l’Indonésie

Connaître les coins méconnus et lieux secrets de l’Indonésie c’est pas facile. Avoir des authentiques expériences de voyage hors des sentiers battus en Indonésie c’est uniquement possible avec une agence de voyage locale en Indonésie expérte en voyages d’aventure et circuits hors des sentiers battus. Comme notre agence!

L ’archipel indonésien est composé de plus de 17. 000 îles aussi différentes que magiques. Quelle chosir ?! Quoi visiter? Des paysages à couper le souffle, une faune et une flore abondante, des groupes ethniques aux coutumes ancrées depuis des milliers d’années...L’ archipel attire et interpelle grâce à cette mosaïque de couleurs et de traditions. Chaque île permet son lot de découvertes. Il est nécessaire beaucoup (mais beaucoup ) de temps pour bien connaître l’Indonésie. Dans cet article nous voulons vous proposer 3 îles très intéressantes qui vous permettron connaître l’Indonésie hors des sentiers battus et avoir une vraie immersion locale et culturelle en Indonésie. Nous povons faire une liste plus longue, bien sur...mais pour commençer à découvrir l’Indonésie c’est un bon début!

 

 1. Voyage à Sulawesi

2. Voyage en  Papouasie

3. Voyage à Sumatra

 

L’ Indonésie mérite plus d’un voyage pour voyager à Pulau Seram, Sumba...C’est un pays fascinante plein de jolies découvertes!

 

VOYAGER À SULAWESI

Voyager autrement à Sulawesi c’est possible. Des vacances sans touristes c’est encore possible si vous visitez la Sulawesi Centrale. Authenticité, jungles sauvages, des plages paradisiaques, rencontres avec la population locale...C’est ici qu’on trouve les îles Togian. . Constitué de 56 îles dans le golfe de Tomini, cet archipel est sauvage, vierge et grandiose ! De forêts tropicales en fonds marins, les îles Togian sont un royaume de biodiversité pur et préservé. Ici habitent les Bajau connus aussi comme les Gitans de la mer, puisqu’ils ne restent jamais bien longtemps à leurs ports d’attache. Le peuple Bajau habite dans des maisons sur pilotis.  Ils partent en mer pour aller à la pêche au harpon. Ils se nourrissent de ce que la nature leur offre : du poisson et des fruits de mer. Et revendent des moules, des concombres de mer et du poisson séché. Même, pendant plusieurs jours, ils peuvent quittent leur village sur pilotis pour aller pêcher dans les eaux turquoise qui entourent les îles désertes alentour. Comme leurs aïeux, ils retrouvent alors la vie sur leur bateau.Chez les Bajau, la pêche est l’affaire autant des hommes que des femmes. Equipés d’un harpon ou d’un couteau à moules, ils parviennent à rester sous l’eau jusqu’à 5 minutes en apnée. Une expérience de vie!

 

VOYAGER EN PAPOUASIE

Un voyage en Papouasie c’est une des meilleurs options de voyage à faire en Indonésie. C’est  une des dernières destinations à découvrir ! L’accès c’est pas facile. C’est une des raisons pour laquelle l’île reste très peu fréquené. La Papouasie est devenue notre île préféré pour son côté plus sauvage, plus authentique et plus tranquille.

Pour la connaître bien nous vous conséillons faire du trekk par les différentes régions de l’île. Par exemple un voyage d’aventure en Indonésie pourrait être aller à la recnontre du peuple Korowai en Papouasie, ce peuple vivant au cœur de la jungle indonésienne et aux traditions ancestrales. ’est complètement hors des sentiers battus que vous partez découvrir la vie quotidienne de ces villages.   Les clans korowai vivaient dans des maisons faites de bois, de bambou et de feuilles, construites à la cime des arbres, loin des moustiques et des prédateurs. Les clairières autour étaient rasées dans le but de voir l’ennemi arriver et pour éviter de se faire surprendre par des animaux. Un clan, établi dans une clairière, pouvait construire une à cinq maisons à une hauteur moyenne de huit à douze mètres.

Malgré la politique du gouvernement indonésien qui cherche à l’éradiquer au profit d’un monothéisme au choix, les Korowai sont encore majoritairement adeptes de l’animisme et vénèrent particulièrement l’esprit des ancêtres. L’esprit créateur, Ginol Silamtena, ne revêt cependant pas un rôle dominant dans leur vie quotidienne. 

Il a été rapporté que les Korowai ont pratiqué l’anthropophagie jusque tard dans le xxe siècle. Les anthropologues pensent qu’ils ne la pratiquent plus depuis leurs contacts fréquents avec les étrangers, et que cela ferait maintenant partie de leur folklore, pour impressionner les touristes, et non plus de leurs pratiques. Le cannibalisme était lié aux dérives comportementales : le rituel voulait que ceux qui étaient considérés comme « possédés » par un khakhua (esprit d’un docteur sorcier secret) soient torturés, tués, puis mangés. Ce rituel aurait été pratiqué uniquement par les hommes.

Les korowai ont pratiqué l’anthropophagie et mangé leur ennemi, non pas pour se donner « la force de l’ennemi » mais « parce que ça a bon goût » et pour se nourrir, de la même manière qu’ils vont chercher du poisson dans la rivière.

Visiter Les Asmat c’est une autre expédition incroyable. Le pays Asmat, au sud de la Papouasie Indonésienne, est couvert de forêt équatoriale, de mangrove et de marécages. Les fleuves et les rivières sont les seuls moyens d’accès. C’est une des raisons pour lesquelles ils conservent leur traditions ancestrales.

Ils sont environ 65 000 et se nourrissent de poisson, de gibier et cuisinent la farine du palmier sagoutier. Les langues qu’ils parlent forment le groupe des langues asmat. Ñes Asmat ont été également des guerriers longtemps redoutés, ayant pour habitude de conserver les têtes et de manger les corps des vaincus ! Les tribus Asmat se caractérisent également par leurs fortes croyances animistes et la place occupée par leurs ancêtres.

 

VOYAGER À SUMATRA

Un voyage à l’île de Sumatra c’est un voyage à la grande île sauvage et indomptée de l’Indonésie. Très peu touristique, elle attire de curieux désireux de découvrir les dernières populations d’orang outans, d’éléphants et de tigres de la région dont l’habitat est menacé. Elle offre aussi aux voyageurs découvertes de cultures très intéressantes et variées, comme  des Batak de la région du Lac Toba aux hommes fleurs de l’île de Sibeirut, le tout sur un fond de volcanisme actif et de jungles impénétrables. 

C’est justement des Mentawai que nous voulons vous parler dans cet article. Aller à la rencontre du peuple Mentawai c’est avoir une expérience immersive profonde avec un peuple autochtone d’Indonésie aux tradictions ancestrales. 

Les Mentawai (ou encore Mentawei, Mentawai ou Mentawi) sont la population autochtone des îles Mentawaï situées au large de la côte ouest de la province de Sumatra occidental,. On les appelle aussi « hommes-fleurs » car ils se parent volontiers de fleurs (hibiscus...).

Au xxie siècle le nombre des Mentawaï est estimé à 30 000 personnes. Ils se désignent comme Orang Darat, c’est-à-dire « autochtones des îles », originellement chasseurs-cueilleurs semi-nomades, cultivant le sagou et parlant leur propre langue sumatrienne, de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Leur langue est proche du batak, de l’enggano, du nias et du simeulue.

Les Mentawaï non métissés ne se trouvent plus que sur l’île de Siberut, qui abrite environ 45 000 habitants, dont 30 000 Mentawaï. Il y a dans les autres îles de l’archipel 34 000 autres habitants, des Malais principalement Minangkabau.  L’île de Siberut se situe à 150 km à l’ouest des côtes de Sumatra, dans « le détroit des Mentawaï ».

L’UNESCO a conféré à l’île de Siberut le statut de réserve protégée. L’archipel, au large de la côte ouest de Sumatra, est composé d’une quarantaine d’îles, dont seules les quatre plus grandes sont habitées : Siberut (4480 km²), Sipora (845 km²), et les deux Pagaï, Nord et sud (1675km²)

Les Mentawaï portent des pagnes végétaux fabriqués avec les écorces des arbres coupées en lamelles, trempées dans l’eau et longuement martelées, sans les déchirer, pour qu’elles soient plus souples. Pour finir, ils les font sécher au soleil et ils les nouent autour du torse. Au fil du temps, ces pagnes vont devenir similaires à un tissu.

Les Mentawaï n’habitent pas exactement dans un village mais dans une maison collective, l’« uma ». C’est aussi un refuge spirituel où les vivants peuvent prier et communier avec leurs ancêtres. Pour les jeunes apprentis, ils sont formés à la vie en harmonie avec la forêt et finalement, initiés à l’art de vivre Mentawaï. Les enfants commencent à utiliser la machette à l’âge de 4 ans.

Les familles dorment dans l’« uma », la maison collective où tout le monde vit en communauté. Il existe aussi des « sapo », de petites maisonnettes individuelles, abris pour se reposer durant la chasse et pour que l’homme et la femme puissent partager un peu d’intimité hors de leurs umas.

 

Vous reviendrez de votre voyage en Indonésie avec un nouveau regard sur ces peuples dont nous avons tant à apprendre. Ces trois îles ont beaucoup à vous offrir!

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